Que l’extase me soit permise
Que l’extase vous soit offerte
Que la rayure mène à l’extase
Et que la rayure nous aspire dans l’extaz-dimension
C’est dans la fraîcheur d’intimités revisitées que s’épanouit mon excursion au royaume des rayures.
La rayure est une métaphore maline. Elle ne cache que ce qu’elle laisse deviner. Elle amène ainsi chacun de nous à participer de son imaginaire propre.
La peau est ma toile, le virginal est ma page blanche. Je me laisse dériver par le message que le pilote de la corporalité véhicule malgré lui. Et je perçois comme un cadeau d’avoir l’heur de rendre hommage à ces cavaliers d’un jour, héros ou anti-héros extatiques.
N’allez pas croire que mes modèles soient anonymes ou anodins. C’est dans leurs âmes que je puise une portion de mes émois. Qui sont-elles, qui sont-ils ? Des âmes errantes, des intériorités, des tendresses et des candeurs. Poussière d’étoile, innocence ou calculateur, évasif ou ambivalent.
Je m’appelle Pascale et je n’existe en tant que telle que par l’existence que vous m’accordez en vous immisçant, à pas feutrés, dans mon autre côté du miroir. Chacun de vos regards enrichit ma prose picturale, souligne le trait, enrobe l’œuvre de votre vibration. Je vous en sais gré.
Dans le contact qui se développe entre nous, j’aime à éveiller un peu du monde parallèle qui est en vous.
Connectons-nous sur la dimension de l’extase. Si un jour je vous croise, qui sait, il est probable que nous nous reconnaîtrons.
Pascale Lander, sous la plume de Daniel Ichbiah
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Pascale Lander a grandi en Alsace, berceau de sa famille paternelle et d’une branche de sa famille maternelle. Vous pourriez aisément imaginer que sa mémoire cellulaire aurait généré un personnage tout en pudeur et retenue, tout en gestion des émotions...
En un mot tout ce qui caractérise dans l’imaginaire collectif, prompt au fantasme et à la caricature, les enfants de la vallée du Rhin. Et bien vous auriez tort, vous n’imaginez pas à quel point.
Pascale est un coup de coeur, une tornade, et si vous avez comme moi le privilège de compter parmi ses amis, vous devrez apprendre à maitriser une déferlante d’énergie et de douceur, un torrent de sensualité exprimée. Elle ne vous regarde pas, elle vous dévore des yeux, elle ne vous parle pas, elle vous enveloppe de ses mots. Et quand elle fait les deux à la fois vous succombez à coup sûr.
Toute sa vie d’avant elle avait suivi deux chemins parallèles, la danse, le théâtre, l’expression corporelle, en était un, la peinture, le dessin, la représentation du corps constituait l’autre.
Elle sautait de l’un à l’autre et avançait comme ça.
Quand Nicolas, son compagnon musicien, a arrêté les tournées pour se poser et composer, elle en a fait de même et s’est immergée dans son atelier.
Nous étions en 1999 et la peinture a ce jour-là pris le dessus pour toujours.
Depuis, elle produit sans cesse, habitée par sa rage et son enthousiasme.
Un seul thème, le nu féminin, qu’elle explore à l’infini.
Jean-Denis Walter
Pascale Lander | 19 rue du Docteur Mouflier | 02600 HARAMONT