Pascale Lander a grandi en Alsace, berceau de sa famille paternelle et d’une branche de sa famille maternelle. Vous pourriez aisément imaginer que sa mémoire cellulaire aurait généré un personnage tout en pudeur et retenue, tout en gestion des émotions...
En un mot tout ce qui caractérise dans l’imaginaire collectif, prompt au fantasme et à la caricature, les enfants de la vallée du Rhin. Et bien vous auriez tort, vous n’imaginez pas à quel point.
Pascale est un coup de coeur, une tornade, et si vous avez comme moi le privilège de compter parmi ses amis, vous devrez apprendre à maitriser une déferlante d’énergie et de douceur, un torrent de sensualité exprimée. Elle ne vous regarde pas, elle vous dévore des yeux, elle ne vous parle pas, elle vous enveloppe de ses mots. Et quand elle fait les deux à la fois vous succombez à coup sûr.
Toute sa vie d’avant elle avait suivi deux chemins parallèles, la danse, le théâtre, l’expression corporelle, en était un, la peinture, le dessin, la représentation du corps constituait l’autre.
Elle sautait de l’un à l’autre et avançait comme ça.
Quand Nicolas, son compagnon musicien, a arrêté les tournées pour se poser et composer, elle en a fait de même et s’est immergée dans son atelier.
Nous étions en 1999 et la peinture a ce jour-là pris le dessus pour toujours.
Depuis, elle produit sans cesse, habitée par sa rage et son enthousiasme.
Un seul thème, le nu féminin, qu’elle explore à l’infini.
Jean-Denis Walter
Pascale Lander | 19 rue du Docteur Mouflier | 02600 HARAMONT